• Même le réveil se fait CRPE... suite...

    Entendu sur France Info :

    Tout cet été : les révolutions de l’éducation. Cette semaine : "Ce que les comparaisons internationales nous apprennent des nouvelles politiques éducatives en France". Avec l’universitaire Nathalie Mons.
    Aujourd’hui : la réforme du recrutement et de la formation des enseignants annoncée par Xavier Darcos s’inscrit-elle dans une tendance que l’on retrouve à l’étranger ? Donner une formation longue mais essentiellement générale vaut-il mieux que donner une formation plus courte mais aussi plus professionnalisée ? Un modèle dominant se dessine-t-il dans les pays développés ?


    Les nouvelles politiques éducatives... Il y a eu beaucoup de réformes cette année et il y en aura l'année prochaine... Nathalie Mons parle de la réforme du recrutement des enseignants. Il faudra désormais passer par un master, un bac +5, en revanche la formation professionnelle délivrée par les iufm se réduira à une forme de compagnonnage, une formation plus courte mais soit disant plus concrète... Mais comment font-ils dans les autres pays ? Dans les autres pays nous ne sommes pas toujours fondamentalement sur une formation aussi longue par contre une de nos caractéristiques = peu de formation professionnelle, car en France nous formons d'abord les futurs enseignants à la discipline et ensuite on ajoute un peu de pédagogie, de pré professionnalisation, alors que dans les autres pays c'est simultané, une alternance classe et université, et que nous finalement allons à contre courant, nous faisons un compagnonnage qui risque d'être trop léger puisque les enseignants vont être à temps plein dans leur classe et être quelque peu aidés par un tuteur, et ce juste après le concours, il n'y aura plus de formation avant. Les futurs enseignants vont être jetés dans la vie active sans préparation forte initiale, sans jamais avoir été responsable avant d'une classe... alors qu'on sait aujourd'hui que certains de nos enseignants, alors qu'ils n'ont que des classes à temps partiel, ont déjà énormément de difficultés à assurer ces temps d'enseignement, on a du mal à imaginer ces nouveaux enseignants qui vont arriver comme ça avec très peu de formation et qui vont devoir assumer des classes à temps plein.


    Voilà, ça ne dure que deux minutes alors ils ne disent rien de plus...
    Vivement qu'on puisse en savoir plus officiellement !


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