• Méthodologie de la synthèse (trouvée sur Google ...)

     

    1. Analyser les textes: dans un premier temps, repérer le type de texte (théorique, officiel, pédagogique,…), les arguments et les thèses de chaque auteurs

    2. Reformuler, dans un tableau, les arguments pour chaque texte

    3. Etablir un plan en 2 ou 3 parties ayant chacune 2 ou 3 arguments. Tous les textes doivent intervenir dans chacune des parties. Afin de vérifier la validité du plan, on peut essayer de relier chaque thèse dans une même phrase.

    Il existe différents types de plans: analytique, critique, comparatif et explicatif. Pour le CRPE on retrouvera surtout des plans analytiques.

    4. La synthèse

    • L'introduction: elle doit contenir une présentation du thème du dossier, une présentation des textes [date, auteur(s), nom de l'extrait et nom de l'ouvrage (souligné), un bref résumé (= thèse)], une reformulation de la problématique et l'annonce du plan.
    • Le développement: attention aux paraphrases!! Citations interdites, marques de subjectivité interdites, penser aux connecteurs logiques: le correcteur doit être guidé tout au long de la synthèse.
    • La conclusion: doit être courte. Il faut conclure sur ce que l'on retient des textes, possibilité d'élargir sur ce qui n'est pas dans les textes, ne pas prendre de position personnelle.

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  • Dans son ouvrage de référence intitulé L’orthographe française (Nathan Université 1980), NINA CATACH analyse le fonctionnement du système orthographique du français, et pour analyser des erreurs, elle propose le classement suivant :

    Catégories d’erreurs Remarques Exemples
    ERREURS EXTRAGRAPHIQUES
    0.Erreurs à dominante calligraphique Ajout ou absence de jambages, etc. - mid (nid)
    0.bis Reconnaissance et coupure des mots Peut se retrouver dans toutes les catégories suivantes - lévier (l’évier)
    1. Erreur à dominante extragraphique (en particulier phonétique) - Omission ou adjonction de phonèmes - maitenant (maintenant)
    - enrichir la grille des principales oppositions des phonèmes (voyelles, semi-voyelles, consonnes) - Confusion de consonnes
    - Confusion de voyelles
    - suchoter (ch/s)
    - moner (mener)
    ERREURS GRAPHIQUES PROPREMENT DITES
    2. Erreurs à dominante phonographique (règles fondamentales de transcription et de position) - Altérant la valeur phonique - merite (mérite)
    - briler (briller)
    - recu (reçu)
    - binètte (binette)
    – enrichir la grille en se fondant sur les archigraphèmes (voyelles, semi-voyelles, consonnes) - N’altérant pas la valeur phonique - pingoin (pingouin)
    - Guorille (gorille)
    3. Erreurs à dominante morpho-grammique
    - enrichir la grille en se fondant sur les principaux morphogrammes et les principales catégories d’accords
    1. Morphogrammes grammaticaux - Confusion de nature, de catégorie, de genre, de nombre, de forme verbale, etc
    - Omission ou adjonction erronée d’accords étroits
    - Omission ou adjonction erronée d’accords larges
    - chevaus (chevaux)
    - les rue (les rues)
    - ceux que les enfants ont vu (vus)
    2. Morphogrammes lexicaux - Marques du radical
    - Marques préf/suffixes
    - canart (canard)
    - anterrement (enterrement)
    - annnui (ennnui)
    4. Erreurs à dominante logrammique - logogrammes lexicaux
    - logogrammes grammaticaux
    - j’ai pris du vain (vin)
    - ils ce sont dit (se)
    5. Erreurs à dominante idéogrammique - Majuscules
    - Ponctuation
    - Apostrophe
    - Trait d’union
    - l’état (l’Etat)
    - et, lui (et lui)
    - létat (l’Etat)
    - mot-composé (mot composé)
    6. Erreurs à dominante non fonctionnelle - Lettres étymologiques
    - Consonnes simples ou doubles non fonctionnelles
    - sculteur, rume (sculpteur, rhume)
    - boursouffler (boursoufler)

    In N.CATACH, L’orthographe française, p.288, Nathan


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  • 1. La subordonnée relative: introduite par un pronom relatif

    - la subordonnée relative adjective :
    - épithète : je fais un problème qui est difficile
    - apposée : je vais voir mon frère, qui est à Nice
    - attribut du COD (derrière les verbes voir, écouter, regarder, entendre, sentir et les présentatif voici, voilà, il y a : j’entends un oiseau qui chante

    - la subordonnée relative substantive:
    - la subordonnée relative substantive indéfinie : qui aime bien châtie bien
    - la subordonnée relative substantive périphrastique: Celui qui casse les verres les paie

    - la subordonnée relative circonstancielle:
    - la subordonnée relative circonstancielle de lieu: là où je suis, personne ne m’ennuie
    - la subordonnée relative circonstancielle concessive:
    - introduite par qui que, quoi que, où que: qui que ce soit, c'est un malin; quoiqu'il fasse, on l’aime bien ; il est bien reçu, où qu'il aille
    - introduite par quelque (invariable) … que ou quel (variable) que: quelque patient que je sois, il vaut mieux que tu n'exagères pas; quelle que soit ma patience, ne me pousse pas à bout

    2. La subordonnée conjonctive: introduite par une conjonction où une locution conjonctive

    - la subordonnée conjonctive introduite par que (que marqueur vide). Elle peut être:
    - COD: le vieil homme raconte qu'il s'est battu pendant la guerre
    - COI: il pense à ce qu’elle lui a dit
    - Sujet (toujours au subjonctif car elle se trouve avant le verbe): que l'avion parte à l'heure est important
    - Attribut: l'important est qu'il fasse beau
    - Complément du nom (derrière un nom qui correspond à un verbe de pensée ou un nom abstrait): le désir que sa vie soit réussie
    - Complément de l'adjectif: je suis contente qu'ils viennent
    - Séquence d'un verbe impersonnel
    - après les verbes ou les locutions verbales impersonnelles : il arrive, il semble, il faut: il faut qu'il fasse beau
    - après un présentatif : voici que, c'est … que…: voici que descend le soir
    Elle est dite complétive lorsqu'elle est complément c'est à dire COD, COI, Complément du nom ou Complément de l’adjectif.

    - la subordonnée conjonctive circonstancielle: je fais bref car elles sont faciles à reconnaître. Elles sont mobiles et effaçables.
    Attention: certaines sont difficilement effaçables, on parle parfois de systèmes:
    - la conditionnelle (le procès du verbe est suspendu et il ne se réalisera que grâce à la subordonnée): si j’étais riche, j’arrêterais de travailler
    - la consécutive ou système consécutif ou système corrélatif: je travaillerai de sorte que je réussirai
    - la comparative ou système comparatif: il est plus intelligent que son frère (sous-entendu: que son frère n’est intelligent)

    3. La subordonnée interrogative indirecte: derrière un verbe de demande, d'ignorance, de doute. Elle peut être introduite par une conjonction de subordination (si), un pronom interrogatif (qui), un adverbe interrogatif (où). Elle peut être totale ou partielle.

    4. La subordonnée exclamative: elle est introduite par une un adverbe exclamatif (comme): regarde comme il fait beau; j'admire comme il est fort

    5. La subordonnée infinitive: elle n'est pas introduite par un mot de liaison. Son verbe est à l'infinitif, et il a son sujet propre: j’entends les oiseaux chanter

    6. La subordonnée participiale: elle n'est pas introduite par un mot de liaison. Son verbe est au participe passé ou présent, et il a son sujet propre: la nuit tombant, je suis rentrée à la maison

    J'espère que j'ai été claire. Il faut sutout savoir les 6 grandes catégories. J'ai mis des exemples qui me semblent canoniques: les propositions qui commencent par
    - là où = subordonnée relative (circonstancielle de lieu)
    - qui que, quoi que, où que = subordonnée relative (circonstancielle concessive)
    Par exemple.
    Je ne pense pas qu'on demandera les différents types de relatives (adjective, substantive ou circonstancielle) mais en les classant ainsi cela permet de voir des propositions rares.

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  • 1) L'aspect pragmatique

    Est-ce que la consigne a été respectée ? Par rapport au genre, au type de texte ? Prise en compte du but du texte.

     

    2) Progression textuelle

    Par rapport à la structure : la mise en page, le retour à la ligne, la ponctuation... Permettent-ils de la repérer ? Quelle est la progression thématique ? Quel est l'emploi des temps des verbes ? Y a-t-il des anaphores, des procédés de reprises, des connecteurs ?

     

    3) La cohérence énonciative

    Le régime énonciatif est-il maintenu ou pas ? Différenciation discours/récit par la ponctuation qui prend en compte les dialogues.

     

    4) La cohérence sémentique

    Du genre ? Du monde représenté ? Si le texte est inducteur, est-ce pris en compte du point de vue des informations ?

     

    5) Le lexique

    Regarder s'il est adapté, pertinent, diversifié, courant, soutenu, appartenant à un certain champ sémantique.

     

    6) L'aspect morphosyntaxique

    Est-ce que les marques morphologiques des temps sont respectées ? Quel type de phrase est surtout utilisé ? Bonne concordance des temps dans la phrase ?

     

    7) Orthographe

     

    8) Présentation, lisibilité, calligraphie


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