• votre commentaire
  • - Epreuve de Français -
    La synthèse


    Trois compétences principales :
    1.   Lire et comprendre
    2.   Saisir l'essentiel d'un problème. Dans le dossier il y a un grand problème et un seul. ne faut pas confondre problème d'un dossier et le thème général.
    3.   Exposer ce problème avec justesse dans une langue correcte.

    Organisation de la note de synthèse :
    •    Introduction  à séparer par un saut de ligne
    •    Developpement                                                            
    •    Conclusion ou plus justement « sortie » de note

    a.   Introduction (pas plus de 10 lignes)

    •    Présenter le thème du dossier en nommant les auteurs du dossier (tous sans en oublier). Il faut essayer de montrer un peu plus de précision dans la présentation des auteurs. Si on connaît leur métier, on peut les désigner par celui-ci (didacticien, journaliste, sociologue...). On peut citer les ouvrages mais ce n'est pas obligatoire. Si les textes sont trop longs, la note va s'alourdir. Si on a trois textes dont les titres sont très courts, on peut les citer. Mais en cas de surcharge didactique, il vaut mieux ne pas alourdir l'introduction.
    •    Indiquer le problème central qu'il pose en formulant la problématique. La problématique est l'ensemble des questions qui se posent à tous les auteurs réunis. Attention, il ne faut pas se tromper de problème. Il est possible de découper la problématique en 2 ou 3 sous parties : problème central et sous questions le précisant. Cette formulation a l'avantage de suggérer le plan suivi. L'annonce du plan, dans tous les cas n'est pas obligatoire et le développement doit le faire apparaître de façon claire par les alinéas, les sauts de lignes et la clarté de l'exposé.

    •    On peut poser la problématique de façon affirmative ou interrogative avec une préférence pour l'interrogative..
    •    Ne pas confondre problématique et thème. Par exemple :
           « L'apprentissage de la lecture/écriture au cycle 2 » est un thème alors que « Quelle démarche et quels outils pour l'apprentissage de la lecture / écriture en GS de maternelle» est une problématique.
    •    L'introduction doit être brève : pas plus de dix lignes compte tenu de la brièveté de la note de synthèse (1/4 ou 1/3 des documents)
    •    II ne faut surtout pas résumer les textes en introduction.

    b.   Développement

    •    Confronter [...] c'est mettre en regard les divers points de vues des divers auteurs sur la problématique du dossier. Les auteurs peuvent être d'accord ou à peu près d'accord voire en total désaccord. Cette mise en relation des points de vue s'appelle une corrélation.
    •    [...] sur les problèmes essentiels. On ne peut pas tout confronter. Certaines idées ne rentrent pas dans la problématique et il faut les laisser en marge (digression des auteurs). La note de synthèse est neutre et objective, II ne faut pas donner de jugement personnel sur les textes proposés. On confronte les textes sans les juger (pas de lère personne, ni de position implicite : Tel auteur affirme à tort ou tel texte très convaincant...). Il faut être extérieur au contenu tout en faisant des relations. Une note de synthèse avec un jugement ne vaut rien (0/8)
    •    Tous les éléments non liés entre eux doivent être éliminés : les exemples des auteurs, les digressions.... De plus, il faut se servir exclusivement des idées contenues dans le dossier.

    Chaque idée est identifiée et rendue à son auteur ; comme le dit ..., Selon ..., selon l'affirmation "de .... Il faut nommer complètement les auteurs dans une phrase complète et pas de parenthèses. C'est ce que l'on appelle le système référentiel. Les parenthèses sont d'ailleurs interdites. Les références se font par le nom des auteurs et non par les numéros des textes.


    Sortie de note
    Elle est moins codée que l'introduction. Il existe plusieurs possibilités. Par exemple, on peut terminer la note par un point de confrontation plus large que celui vu dans la note. Il n'y a pas de règle mais des habitudes et des choses à faire ou à ne pas faire. Par contre il ne faut surtout pas revenir sur les spécificités de chacun des textes ni introduire de jugements personnels qui ne figurent pas dans le dossier.

    Evaluation de la note
    Trois critères d'égale valeur :
    •    Bonne compréhension des textes du corpus.
    •    Cohérence  et  organisation :  la  note  doit  avoir  un  plan  logique,  cohérent  et argumenté.
    •    Bonne maîtrise de la langue.

    Plus précisément, voici les critères retenus par les correcteurs
    1. Présentation correcte du dossier                                     
    2. Problématique clairement présentée                               
    3. Bonne compréhension des textes                                    
    4. Analyse suffisante et non superficielle du dossier         
    5. Bonne mise en corrélation et non suite de résumés      
    6. Qualité du plan                                                                     
    7. Présence et efficacité des liens logiques                     
    8. cohérence du propos dans les paragraphes
    9. Qualité de la reformulation
    10. Référence suffisante aux auteurs sans citations
    11. Respect de la longueur imposée
    12. Qualité de l'expression
    13. Orthographe correcte
    14. Qualité de la présentation matérielle et de l'écriture


    Voici un extrait des consignes données aux correcteurs :
    « Une copie qui ne comporte pas de contresens ou d'oubli sur un point important de la documentation et dont la rédaction assure le maximum de confort de lecture : introduction efficace, plan cohérent et net, langue claire et correcte sera notée au-dessus de 6/8.
    La copie obtiendra en dessous de 4/8 dans le cas d'un des critères suivant :
    - S'il n'y a pas d'introduction comportant la présentation des textes et la formulation d'une problématique
    - S'il n'y a manifestement aucun plan, marqué par la mise en page, par l'usage de connecteurs appropriés, par la composition interne des paragraphes
    - Si le texte de la synthèse est constitué par une succession de résumés ou d'analyses des documents sans mises en relation : rapprochement, opposition (2/8 au maximum)
    - Si des commentaires personnels (idée, argument) sont importés fréquemment (je, nous, modalisateurs, évaluateurs)
    - S'il n'y a pas de références aux textes, sous des formes variées
    - Si le texte est trop court ou trop long.
    Dans tous les cas, on sanctionnera une rédaction trop relâchée (parenthèses, énumérations, abréviation) et l'usage des citations. Une copie jugée non conforme aux critères sera sanctionnée par un 0/8. »




    Méthodologie de la note
    5 étapes successives en deux heures, grand maximum, idéalement 1h5O.  


    1ère étape •=> lecture du dossier de synthèse 15 mn
    •    Lecture fonctionnelle qui demande beaucoup de concentration. Elle est utilitaire et anticipatrice. Il faut pointer et recueillir les indices au fil de la lecture qui seront utiles dans la suite du travail. Au cours de cette lecture, il faut porter au brouillon les idées qui nous viennent à l'esprit. Il ne s'agit pas d'une lecture naïve : la lecture doit être finalisée. Il faut construire le sens avec exactitude en appréciant les enjeux des textes dans le respect des contenus. Il faut éviter le contresens, la lecture approximative et superficielle, les omissions importantes (un texte pas du tout utilisé).
    •    II peut être utile de connaître les auteurs des textes mais ce n'est pas indispensable. La préparation va nous familiariser avec certains noms ou certains titres. Mais on ne pourra pas tout passer en revue. A défaut de connaître les auteurs, il s'agit de prendre en compte des indices tels que l'année de publication, et surtout le contenu et la forme du texte, ses caractéristiques, ce qu'il dit et la manière dont il le dit. Ainsi, il y a deux sous-étapes dans cette lecture. Ces deux sous étapes se font en même temps.
    a. Le repérage : II s'agit de repérer l'environnement ou la périphérie des textes (le paratexte) : origine des documents, dates des textes, présentation, constitution des textes, typographie (gras, italique...). C'est cette lecture qui permet d'apprécier avec exactitude l'enjeu et la portée du texte,
    b. Imprégnation : il s'agit de repérer et de s'imprégner des grandes idées contenues dans le texte, de définir l'enjeu du document en répondant à des questions : Pourquoi le texte a-t-il été écrit ? Que cherche-t-il à dire. A qui ? Quelle est la problématique de ce dossier ? Quels sont les grands axes, les idées principales ? Y a-t-il des convergences, des divergences, des complémentarités ? Pourquoi ? Tout cela doit être perçu à la lecture intégrale du dossier. Attention, il n'y a qu'une seule lecture intégrale du dossier.

    •    A la fin des 15 minutes, il faut avoir des éléments forts qui permettent de dire que dans ce dossier la grande question c'est .... Mais ce n'est pas encore définitif. Cela va être affiné.

    2ème étape •=> structuration de chaque document 30 minutes
    •    On reprend le dossier et on fait une lecture spécifique de chaque document pour lui-même avec pour objectif de découvrir le plan du texte. Pour cela on va découper le texte en autant de parties qui le constituent.
    •    Deux méthodes :
    a.   Surligner, découper, émarger le texte, titrer, sous-titrer
    b.   Mettre en colonne chaque texte et porter son plan.

    •    On rentre alors dans les détails de chaque texte. Cette comparaison va permettre de poser la question commune à laquelle chaque texte apporte sa réponse propre et d'organiser les divers points de réponse possibles en un plan ordonné. Il s'agit de dégager la structure des textes (le squelette), de la manière la plus précise possible, à l'aide de titres et de sous-titres.

    •    A la fin, il faut inscrire de façon définitive la problématique du dossier. La problématique est donc le questionnement qui permet de poser de manière explicite l'enjeu de la confrontation des textes. Elle ne se réduit pas à l'identification du thème commun aux documents. Elle cherche à mettre en évidence, sous une forme interrogative, le problème que permet de poser l'ensemble des textes, avec leurs points de vue convergents, leurs divergences. Elle découle de la lecture attentive des textes et plus particulièrement de leur enjeu. La problématique répond à la l'interrogation : quelle question, quel problème, la confrontation des textes pose-t-elle ?
    Attention aux problématiques trop larges ou trop générales, ou éclatées en une série de questionnements plus ou moins indépendants.

    •    Une fois que la problématique est posée, il ne faut plus la changer. Ensuite, tout ce qui sortira de cette problématique sera supprimé. Tout doit être lié à la problématique

          3ème étape •=» confrontation/corrélation 30 minutes
    •    On ne travaille plus sur les textes mais sur les plans. C'est la partie centrale. On découvre quels sont les points d'articulation entre les auteurs sur telle ou telle idée. Quels sont les points de vue que je vais mettre en relation entre les auteurs ?

    •    On découvre, identifie et nomme les points de corrélation entre les auteurs, li s'agit, donc de retenir les éléments en fonction de la problématique.

    •    Ces points de rencontre sont des corrélats entre 2 ou plusieurs auteurs. Ce n'est pas forcément des points d'accords. Ce peut être des points de désaccords, mais ce sont toujours des corrélats. De même un corrélat peut être un point d'accord de tous les auteurs.

    •    II s'agit bien de corrélats (convergences, complémentarité, oppositions...) et non de juxtaposition  de  points de vue.  La  synthèse  est le résultat d'une confrontation permanente définie par la problématique. Tant que faire se peut, il faut que tous les -textes figurent dans chaque partie.

    •    Selon la méthode b. qui consiste à mettre les textes en colonne, on consacre une colonne aux corrélats. On relit les colonnes présentant les plans et on doit nécessairement repérer des corrélats. On va même en trouver plus mais tous les corrélats ne sont pas utilisés. On n'utilise que les corrélats qui entrent dans la problématique.
     4ème étape •=> organisation et plan de la note 15 minutes
    •    Relire la colonne confrontation/corrélation. Il s'agit de faire un plan à partir de ce qui est noté dans cette colonne.

    •    Le plan apporte des arguments qui illustrent le problème de la problématique, cause, conséquence, remèdes, plan chronologique... Ce n'est pas un catalogue d'idées, ni une juxtaposition de remarques. Le plan doit être facilement perceptible par le lecteur/correcteur (il ne faut surtout pas être obligé de relire plusieurs fois avant de déceler le plan).

    •    Le plan doit être cohérent, logique, argumenté. Il doit permettre le regroupement équilibré des contenus des documents (chaque texte doit au moins figurer une fois dans chaque partie). Il doit être progressif. Il ne doit pas être exagérément subtil. Le lecteur / correcteur doit s'y retrouver sans efforts excessifs.
    «   Les différentes parties du plan ne sont pas des tiroirs thématiques mais les étapes dans une démonstration. Il faut éviter les plans en deux parties : convergences/divergences ou autrefois. aujourd'hui.    »

            5ème étape : rédaction 25 minutes + 5 minutes de relecture
    •    II n'y a pas le temps de faire un brouillon. On rédige au propre mais lentement avec le souci de suivre le plan et de ne pas sortir de la problématique. On garde en tête le souci d'articuler les remarques à l'aide de connexions logiques.

    Ainsi, la synthèse n'est pas la mise à plat du contenu exhaustif des textes proposés. Elle est une construction argumentative : le point de départ est la question que pose la problématique ; le point d'arrivée la réponse précise à cette question. Le développement a pour but de conduire de la question à la réponse, apportée au terme d'une démonstration. Les différentes parties du plan ne sont pas des tiroirs thématiques mais des étapes dans la démonstration. Ces étapes sont liées entre elles par des connexions logiques faisant apparaître la démarche de la pensée.


    Conseils
    La NdS n'est pas un assemblage d'idées prises sans chacun des textes, ce n'est pas un compte-rendu de lecture, ni un résumé successif des différents textes, ce n'est pas une suite d'explication de textes. Beaucoup de copies ne sont que des collages de citations ou de résumés, d'autres suivent des enchaînements à thèmes emboîtés, par associations d'idées.

    Pas   de   citation   entre  guillemets,   à   la  rigueur  un   mot  incontournable   à   titre exceptionnel (reprise de formule frappante et caractéristique) et encore !
    Il faut que les parties soient équilibrées. Il n'est pas envisageable d'avoir une première partie de 10 lignes et une seconde d'une page et demie.
    Il faut reformuler à votre manière ce que disent les auteurs. Il faut faire attention à la paraphrase.

    La reformulation se situe entre les deux écueils que sont la citation et la paraphrase.  Le sens  des  idées  émises  par les  auteurs  doit être  dégagé  avec exactitude et traduit en  termes fidèles et concis.  Eviter : citations,  paraphrase, délayage, approximatif...
    Dans l'introduction, il ne faut pas faire du problème posé le seul ou le plus grand problème de l'école : pas de phrase d'accroché qui irrite les correcteurs.
    Pas de parenthèses, pas de tiret
    Pas d'abréviation
    Pas de titre, ni de sous-titre

    Lier  les  idées  ou  les  paragraphes  entre  eux  et travailler les  transitions  en  les ménageant habilement.  La  synthèse  est un  raisonnement articulé,  qui doit  lier logiquement les idées successives, d'où la nécessité impérieuse de connecteurs logiques employés avec précision faisant apparaître la progression de la pensée.
    Vérifier au fur et à mesure le nombre de mots.

    Choisir un vocabulaire adéquat et précis, respecter la syntaxe, la morphologie et l'orthographe,  soigner  l'orthographe.   Les  copies  qui  présentent  une  proportion excessive de négligences ou d'erreurs sont lourdement pénalisées voire éliminées quelle que soit leur qualité.

    Adopter une présentation parfaitement lisible.
    Il ne faut pas se répéter dans une note de synthèse.
    Une note de synthèse comportant 600 mots est trop longue. Il faut essayer de ne pas dépasser 500 mots (recto/verso au grand maximum trois pages). 300 mots ce n'est pas assez, cela veut dire qu'on a oublié des idées.












    votre commentaire
  • Organisation de la synthèse

    Introduction

    • thématique du dossier
    • caractérisation des textes
    • problématique du dossier
    • annonce du plan de la synthèse

    Plan

    • répond à la question posée
    • cohérence des parties


    Développement

    • hiérarchisation des idées
    • mise en dialogue des auteurs
    • reformulation/ absence de citations
    • attribution des idées à leurs auteurs
    • cohérence du paragraphe


    Conclusion

    • réponse à la problématique
    • construction

     

    Maîtrise de la langue

    Syntaxe de la phrase

    Lexique approprié

    Orthographe (lexicale et grammaticale)

    Accents

     

    Présentation

    Blocs de texte repérables (paragraphes, alinéas...)

    Graphie lisible et propre

    Nombre de mots

     


     


    votre commentaire
  • Définition de l'épreuve

    Dans chaque épreuve écrite, il est tenu compte, à hauteur de trois points maximum, de la qualité orthographique de la production des candidats.

    Première épreuve d'admissibilité : une épreuve écrite de français

    A partir d'un dossier composé de textes et de documents relatifs à l'acquisition et à l'enseignement de la langue française, le candidat :

    • effectue une synthèse à partir d'une question relative au dossier ;
    • traite un thème ayant trait à la grammaire ;
    • répond à une question complémentaire sur la mise en situation d'enseignement d'une ou plusieurs notions abordées dans le dossier.

    Durée de l'épreuve : 4 heures ; coefficient : 3

    L'épreuve est notée sur 20 : 8 points sont attribués à la synthèse, 4 points au thème relatif à la grammaire et 8 points à la question complémentaire.

    Toute note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l'épreuve d'admissibilité écrite de français est éliminatoire.

    Programme de l'épreuve

    Le programme est commun à l'ensemble des concours.

    Les candidats doivent maîtriser les notions permettant d'enseigner les programmes de l'école primaire et en ce sens celles inscrites au programme du concours sur lesquelles prendront appui les épreuves. La lecture des documents d'accompagnement et d'application des programmes est conseillée aux candidats.

    Programme :

    • langue et discours, langage oral et langage écrit (l'ensemble des notions sur le discours doit s'appuyer sur une compréhension minimale des distinctions énonciation et énoncé, système d'énonciation, langage, métalangage, qui ne sont pas au programme de l'école primaire).
    • repères sur le développement du langage oral (langage d'action, langage d'évocation).
    • les dimensions fonctionnelles et culturelles de l'écrit, les usages scolaires de l'écriture.
    • l'acte de lecture : aspects psychologiques et sociologiques.
    • l'apprentissage de l'écrit (lecture et écriture) dans les différents cycles de l'école primaire.
    • la lecture des textes littéraires.
    • système phonologique du français.
    • système orthographique du français.
    • morphologie du français, syntaxe dans la phrase et dans le texte.
    • le lexique (points de vue sémantique et morphologique).
    • écriture, production de textes, textes utilisés dans les différents champs disciplinaires de l'école primaire.
    • les troubles du langage.

    Note de commentaires

    La note de commentaires vise à apporter des précisions sur les objectifs et les modalités d'évaluation des différentes épreuves ainsi que sur certaines modalités d'organisation.

    L'épreuve permet de mettre en évidence chez le candidat, d'une part, la maîtrise de la langue française et la capacité de compréhension, ainsi que l'aptitude à composer et à rédiger, d'autre part, la connaissance des objectifs, des programmes et des principaux documents d'accompagnement de l'enseignement du français à l'école primaire ainsi qu'une bonne aptitude à les mettre en relation avec la pratique de la classe.

    La question complémentaire trouve obligatoirement son origine dans le dossier proposé. Elle peut porter sur :

    • la place et le niveau de traitement d'une notion dans les programmes en vigueur pour l'enseignement du premier degré ;
    • la conception et la mise en oeuvre d'une séquence d'apprentissage ;
    • l'identification de sources possibles d'erreurs repérées dans des travaux d'élèves.

    Éléments de cadrage

    Les éléments de cadrage ont pour objet d'apporter des précisions utiles aux concepteurs de sujets ainsi qu'aux formateurs et aux candidats.

    Le dossier servant de support à l'épreuve doit être constitué de textes (3 ou 4) et de documents relatifs à l'enseignement, tous les éléments étant numérotés. Ce dossier, qui au total comporte 5 à 8 pages, a trait à un ou à plusieurs points du programme du C.R.P.E. et doit présenter une unité thématique.

    • les textes sont issus de la recherche ou de sa vulgarisation ou extraits de textes officiels ; chacun d'eux, écrit dans une langue accessible, sans coupure interne, doit présenter une cohérence et une argumentation repérables par le candidat ; l'ensemble des textes ne doit pas dépasser quatre pages ;
    • les documents (extraits de manuels, productions d'élèves, transcriptions de séances de classe, travail préparatoire du maître, épreuves d'évaluation ...) doivent permettre au candidat de mettre en relation les textes du dossier avec une ou des situation(s) d'enseignement.

    Le sujet proposé doit comporter trois parties :

    • Une question relative au dossier introduisant un travail de synthèse (8 points sur 20).
      Cette question porte sur tout ou partie du dossier. Elle délimite la problématique et précise les textes ou documents qui doivent être obligatoirement pris en compte par le candidat.
      Le développement attendu est de 3 à 4 pages.
    • Un thème de grammaire qui peut faire l'objet d'une ou plusieurs questions (4 points sur 20).
      L'étude prend pour support un ou plusieurs éléments du dossier. Le terme grammaire sera compris selon la définition du dictionnaire Le Nouveau Petit Robert : « Etude systématique des éléments constitutifs d'une langue. », c'est-à-dire que, conformément au programme du CRPE, la question peut porter sur le système phonologique, la syntaxe dans la phrase et dans le texte, la morphologie, le lexique, le système orthographique du français ou toute autre notion mentionnée dans la note de service 2005-083.
      Il s'agit de s'assurer que les candidats dominent suffisamment les notions essentielles qui rendent compte du fonctionnement de la langue pour pouvoir les intégrer à leur enseignement futur. Il leur sera demandé de mobiliser leurs connaissances pour définir, classer, décrire des faits de langue, en justifiant les choix effectués. L'épreuve peut s'appuyer, par exemple, sur le relevé et l'analyse d'occurrences dans un texte, la rectification et l'analyse d'erreurs d'élèves, les transformations d'un énoncé (phrases ou extrait de texte).
      Cette partie de l'épreuve appelle un développement relativement court.
    • Une question complémentaire (8 points sur 20).
      A propos d'une ou de plusieurs notions traitées dans le dossier, il sera demandé au candidat de développer une réflexion sur une situation d'enseignement. On n'attend pas que cette réflexion sur le traitement des situations professionnelles soit totalement aboutie. Le candidat devra néanmoins faire preuve de connaissances suffisantes pour, par exemple :
      - analyser des productions d'élèves et situer la place et le niveau de traitement de la notion ;
      - comparer des extraits de manuels et faire un choix raisonné d'activités ;
      - choisir parmi des supports proposés (ensemble d'exercices ...) ceux qui sont pertinents pour l'enseignement de la notion à un niveau donné, et en organiser l'utilisation en justifiant les choix et l'enchaînement des activités ;
      - analyser une mise en situation à l'école maternelle ou à l'école élémentaire (par exemple, transcription d'un dialogue à l'école maternelle, projet d'écriture, épreuves d'évaluation, préparations d'un enseignant ...) d'une ou de plusieurs notions relatives au français.

    La question complémentaire peut concerner au choix l'un des trois cycles de l'école primaire, ou bien introduire une réflexion sur l'approche longitudinale d'une notion. Elle peut intégrer une perspective transversale, liant le français à un autre champ disciplinaire ou domaine d'activités.

    Elle peut être décomposée en sous-questions.

    La qualité de l'argumentation et les qualités d'écriture seront évaluées tout au long de l'épreuve.

    Matériel autorisé lors de l'épreuve

    Les candidats ne doivent être porteurs  d'aucun document ou matériel, hormis ceux qui ont été autorisés et dont la liste a été jointe à la convocation.

    • Ils ne peuvent avoir aucune communication entre eux ou avec l'extérieur.
      Aussi, aucun téléphone ou matériel permettant de recevoir ou d'émettre des messages avec l'extérieur ne doit demeurer en leur possession. Tous objets (porte-document, agenda électronique, portable, etc.) susceptibles de contenir des notes, doivent obligatoirement être remis aux surveillants.
    • les candidats doivent uniquement faire usage du papier fourni par l'administration y compris pour les brouillons.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique