En 1835, pour faire face à un nombre croissant d'enfants en bas âge livrés à eux-mêmes pendant la journée, des salles d'asile sont mises en place dans certaines villes de France, sorte de garderies pour ces enfants défavorisés dont les mères sont obligées de travailler. Alors qu'elle rêve de devenir poète, la jeune Marie Carpantier est nommée responsable d'une de ces salles d'asile. Si elle accepte ces responsabilités à contrecoeur dans un premier temps, découragée de surcroît par le comportement de ces enfants souvent rebelles, sans éducation, sans hygiène ni discipline, elle prend vite goût au contact et au travail avec les enfants