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    16 000 postes en moins dans l'Education nationale en 2010.
    Xavier Darcos laisse à Luc Chatel le soin de faire accepter ces suppressions de postes aux syndicats.


    Luc Chatel arrive à peine aux commandes d’un vaisseau bien difficile à piloter : le ministère de l’Education nationale. Et déjà, l’ancien occupant du navire lui vient en aide en annonçant, dans l’édition du mercredi 23 juin de La Tribune, la suppression de 16 000 au sein de l’Education nationale en 2010 sur les 34 000 prévues dans la fonction publique.

    Ce n’est pas pour autant que ce ministère va être dépouillé de ses fonctionnaires. Il faut dire qu’ils sont tout de même plus d’un million, avec 870 000 enseignants. Mais, le coup de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne va pas passer comme un lettre à la poste aux yeux des syndicats.


    Ces derniers se sont dépêchés de réagir face à l’annonce de Xavier Darcos qui signe ainsi sa dernière flèche enflammée à leur attention. Non fermés au dialogue, ils sont prêts à remettre les comptes à zéro avec le nouveau ministre, Luc Chatel. Néanmoins, il faudra faire des concessions…

    La FSU dénonce la saignée particulièrement importante subie par les postes administratifs dans ce nouveau plan de réduction du nombre de fonctionnaires. De même les postes perdus par les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), grâce à la masterisation des concours, pose problème pour l’avenir de la formation des nouveaux enseignants.

    C’est pourquoi l’Unsa Education demande au gouvernement un changement de cap clair dans sa politique éducative. Tout ne doit pas se résumer au mot « économies ». Le nombre de postes supprimés en 2010 est un record en la matière. Les conséquences seront lourdes pour élèves et enseignants. FO rejette cette
    « politique de rigueur »




    Rédigé par Victor de Sepausy, le jeudi 25 juin 2009 à 07h23

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  • Formation des enseignants : la CPU claque la porte

    La polémique se poursuit sur les modalités de mise en place de la réforme de la formation des maîtres. La Conférence des présidents d'université (CPU) a suspendu hier, mercredi, sa participation à la commission de concertation chargée par le ministère de réfléchir à cette réforme.

    Mise en place au plus fort du mouvement universitaire, la commission Marois-Filâtre devait rendre son rapport le 15 juillet prochain. Mais, sans attendre le résultat de ses travaux, les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur ont rendu publics le 27 mai dernier des projets de décrets, qui doivent passer en conseil de la fonction publique demain puis, dans la foulée, devant le conseil d'Etat.

    La CPU a donc claqué la porte, immédiatement suivie par le président de l'université Toulouse-II Le Mirail, Daniel Filâtre, qui co-pilotait cette commission. Le communiqué précise toutefois que « la CPU, en accord avec les conférences de directeurs d'IUFM, de lettres et de sciences, continuera à travailler, indépendamment, pour élaborer des conclusions, propositions et recommandations dans les semaines à venir ».

    La CPU, qui avait exprimé fin mai son intention de quitter la commission si les projets de décrets n'étaient pas retirés, rejoint ainsi l'avis de la plupart des acteurs de ce dossier, et notamment les principales fédérations syndicales d'enseignants, qui dénoncent le « passage en force » du gouvernement.

    Sources : AFP, 20minutes.fr, nouvelObs.com, Libération, l'Express.fr, les Echos, ActuaLitté.com, France Info, le Monde, e-orientations.fr, EducPros.fr, TF1.fr, AEF

     


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  • La nouvelle formation des enseignants
    Information - Xavier Darcos 15/05/2009

    Chaque année, l’État recrute 15 000 enseignants pour les écoles et les établissements secondaires. La mastérisation permettra l’élévation du niveau de recrutement et une amélioration de la qualité de la formation. La réforme de la formation des maîtres instaurera le recrutement des enseignants des écoles, collèges et lycées au niveau master 2 (à bac +5). Le début de carrière des nouveaux enseignants sera revalorisé.

     

    Les principes de la réforme

    La réforme vise plusieurs objectifs :

    • l’intégration de la formation des maîtres dans le dispositif L.M.D. à terme les enseignants qui seront recrutés disposeront d’un master
    • la possibilité d’obtenir un master y compris pour les étudiants qui échouent au concours
    • la préparation progressive au métier avant les concours. Les étudiants suivront des stages d’observation et de pratique accompagnée (en M1) en responsabilité dans des classes (en M2)
    • l’élévation du niveau de rémunération pour les jeunes enseignants
    • des mécanismes d’encouragement et de promotion sociale pour ceux qui se destinent à l’enseignement

    Le principe de concours nationaux pour le recrutement des enseignants est réaffirmé. Le concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE), les certificats d'aptitude au professorat des écoles (CAPE), de l'enseignement technique (CAPET), d'éducation physique et sportive (CAPEPS), de lycée professionnel (C.A.P.L.P.), le concours de recrutement national de conseillers principaux d'éducation (C.P.E.) et l'agrégation sont maintenus.


    Les nouveaux concours

    L’an prochain, lors de la session 2010 des concours, les épreuves et le calendrier actuel des concours seront maintenus en l’état afin de laisser aux structures de formation le temps de s’adapter.

    En 2010, pourront s’inscrire aux concours :

    • les étudiants déjà titulaires d’un master ou inscrits en M2 à la rentrée universitaire 2009
    • à titre exceptionnel et dérogatoire pour la seule session 2010 des concours : les étudiants inscrits en M1 à l'université à la rentrée 2009. En outre, pour l’année transitoire 2009-2010, l’inscription en I.U.F.M. vaudra également inscription en M1 par convention avec les universités afin de favoriser le processus de masterisation. Pour l'ensemble de ces candidats, le recrutement comme fonctionnaires stagiaires nécessitera la validation de l'année M1.
    • les candidats présents aux épreuves d'admissibilité de la session 2009.

    Les modalités spécifiques d’accès au concours (mère de trois enfants, troisième concours, discipline professionnelle des concours professionnels, etc.) sont maintenus.

    Le calendrier d'application
    • Janvier - juin 2010 : concours de la session 2010
    • Septembre 2010 : affectation des professeurs stagiaires en écoles ou établissements scolaires.


    Une formation professionnalisante

    Les étudiants prennent contact progressivement avec les métiers de l’enseignement. Cette démarche comprend des stages d’observation et de pratique accompagnée ou des stages en responsabilités en école, collège et lycée.

    Les stages

    En première année, les étudiants peuvent suivre des stages d’observation et de pratique accompagnée non rémunérés.

    En seconde année de master, les candidats aux concours peuvent effectuer des stages en responsabilité, d’une durée maximale de 108 heures.

    La première année d’enseignement

    Les lauréats des nouveaux concours sont affectés dans un établissement à l’issue de leur réussite à leur concours. Ils bénéficient d’un temps de formation continue pendant leur première année d’exercice.

    A la fin de cette année, le professeur stagiaire peut être titularisé s’il est déclaré apte.


    Un nouveau dispositif d’encouragement vers le métier d'enseignant 

    Dès la rentrée 2009, un dispositif complémentaire est mis en place par le ministère de l’Éducation nationale. Il se rajoutera aux dispositifs de droit commun déjà existants.

    • 12 000 bourses "au mérite" d’un montant maximum de 2 500 €, calculées en fonction du revenu fiscal de référence, seront attribuées sur critères académiques pour l’année de M2.
    • Des bourses de 1 424 € annuels seront réservées aux étudiants issus de familles modestes ayant droit à une bourse à caractère social de montant échelon 0 (montant égal à zéro)
    • Les stages en responsabilité, d’une durée maximale de 108 heures, feront l'objet d'une gratification pouvant aller jusqu'à 3 000 €

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    Est-ce que tout ça en vaut la peine ? Tant de temps, d'énergie, de stress, d'argent dépensé ... pour tant de déception ...

     


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